10 vérités incontournables sur Internet !

Au quotidien, nous ne pouvons plus nous passer d’Internet, c’est du moins mon cas. Et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Cependant, soyons honnêtes : qui peut prétendre tout connaître sur Internet et les sites web ? Durant mes 13 années de carrière en tant que formateur sur divers aspects d’Internet (et en qualité de beau-fils spécialiste de l’informatique qu’on appelle toujours au secours), j’ai pu établir une liste de 10 grands malentendus sur la question. Je ne voudrais pas vous en priver, car je suis sûr que vous serez vous-même surpris.

Auteur Alex Kereszturi
Date 28.07.2014
Temps de lecture 10 Minutes

Au quotidien, nous ne pouvons plus nous passer d’Internet, c’est du moins mon cas. Et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Cependant, soyons honnêtes: qui peut prétendre tout connaître sur Internet et les sites web? Durant mes 13 années de carrière en tant que formateur sur divers aspects d’Internet (et en qualité de beau-fils spécialiste de l’informatique qu’on appelle toujours au secours), j’ai pu établir une liste de 10 grands malentendus sur la question. Je ne voudrais pas vous en priver, car je suis sûr que vous serez vous-même surpris.

Erreur n° 1 : Internet et le World Wide Web (WWW) sont synonymes

De nos jours, lorsqu’une personne affirme être allée sur Internet, elle fait généralement référence au World Wide Web (abrégé WWW). Cependant, WWW n’est qu’un seul service Internet parmi tant d’autres.

A titre de comparaison : le réseau routier est l’infrastructure permettant aux personnes de se déplacer en voiture. Cependant, ce réseau permet également d’autres déplacements: en vélo, en skate, à pied, etc. En résumé, le WWW est un service utilisé (pour la navigation). Mais son utilisation nécessite l’existence d’une infrastructure, tout comme les voitures ont besoin d’un réseau routier.

Erreur n° 2 : sur Internet, on ne fait que “surfer”

Suite logique des explications de l’erreur n°1 : non, il existe également d’autres services sur Internet ! En voici les principaux :

  • E-mail : lorsque vous envoyez un e-mail, vous utilisez automatiquement un service de messagerie.
  • Transfert de données : si vous souhaitez transférer des données d’un ordinateur à un autre, vous pouvez utiliser le protocole FTP (File Transfer Protocol), moins lourd et plus efficace qu’un envoi par e-mail.
  • Téléphonie par Internet
  • Télévision et radio par Internet
  • Les jeux qui utilisent Internet pour échanger des données.

Erreur n° 3 : un navigateur peut envoyer des e-mails

“Une seconde, répondront certains, j’envoie mes e-mails avec le navigateur que j’utilise pour naviguer sur le WWW !” Bien sûr, le navigateur est un véhicule sur le WWW (la voiture de notre précédente analogie). Mais le navigateur permet également de transférer des données ou de regarder la télé et d’écouter la radio. Le navigateur devient alors une sorte de véhicule qui permet également de faire du vélo (bon, la métaphore a ses limites !). Au cours des années, l’évolution a été remarquable et les hyperliens sont devenus toujours plus simples à utiliser. On a donc commencé à équiper de plus de plus de services avec une interface WWW.

Cependant, lorsque j’envoie un e-mail par Gmail ou Hotmail, le service de messagerie continue de fonctionner en arrière-plan.

Erreur n° 4 : site web, page web et page d’accueil sont des synonymes

Lorsque quelqu’un se réjouit d’avoir enfin terminé sa nouvelle page d’accueil, je m’empresse de le féliciter sans manquer cependant de lui demander quand les pages restantes suivront. Le tableau suivant vous permet d’y voir un peu plus clair :

Terme français Terme anglais Signification/explication
Site web Website Un site unique
Page web Webpage Une page d’un site
Page d’accueil Homepage La première page du site


Erreur n° 5 : tout dépend de l’outil utilisé

Les sites web ne fonctionnent pas grâce à Dreamweaver ou à Expression Web… mais grâce à HTML, CSS et JavaScript. Souvent, on me demande si des sites ou des pages qui ont été conçus avec un outil spécifique (par ex. Dreamweaver) sont également compatibles avec d’autres programmes de création. La réponse est bien entendu “Oui !”. C’est justement l’intérêt des standards qui permettent l’échange sur Internet indépendamment du fabricant. Ces standards s’appellent HTML, CSS et JavaScript. Tous les autres sont des outils qui permettent de les créer ou de les générer ou qui aident les auteurs dans leurs travaux.

Erreur n° 6 : JavaScript est passé de mode ! Aujourd’hui, on utilise jQuery !

Non, cela reviendrait à dire: “La langue française est passée de mode ! Aujourd’hui on blogue !“. jQuery n’est pas un nouveau langage de programmation, mais un “Framework” ou une “Library” qui doit simplifier la création d’applications JavaScript. En résumé, jQuery est présent dans JavaScript et utilise JavaScript (je me sers bien de la langue française dans mon blog). Cependant, jQuery contient également de nombreuses fonctionnalités que les utilisateurs doivent exploiter.

Une petite note de rappel à mon attention : regarder s’il existe une bibliothèque d’écriture de blog qui pourrait me faciliter le travail.

Erreur n° 7 : les sites web dynamiques ne servent qu’aux appareils mobiles

Le terme “dynamique” porte également souvent à confusion. Le dynamisme peut recouvrir deux réalités entièrement différentes : la mise en page (l’apparence) et/ou le contenu d’un site web.

Lorsqu’il s’agit d’un site web avec une mise en page dynamique, celle-ci s’adapte à au format de la fenêtre du navigateur utilisé. On parle alors de grille fluide et/ou de site web adaptatif (“fluid” ou “responsive” en anglais). Les grilles fluides ou les sites web adaptatifs sont des piliers de la création de sites web pour les terminaux mobiles.

En revanche, lorsque le contenu est dit “dynamique”, une base de données ou un langage de programmation du serveur tel que PHP ou ASP et un système de gestion de contenu opèrent en arrière-plan. Cependant, cela ne veut rien dire sur la préparation du contenu et sur les modalités techniques de sa mise en page.

Erreur n° 8 : les bons concepteurs de site web ne font aucune erreur !

Ah bon ? Regardez donc par exemple le HTML-Validator à l’adresse http://validator.w3.org et saisissez la page “www.google.ch” comme objet de la recherche. N’est-il pas étonnant qu’un groupe mondial tel que Google ait pu commettre autant d’erreurs dans le code HTML de la page de recherche ? Personnellement, cela ne m’étonne pas !

Les bons concepteurs de sites web ne se démarquent pas par l’absence d’erreur HTML. Il est même parfois “nécessaire” d’écrire des erreurs HTML, mais cela est un autre sujet. Les mauvais concepteurs de sites web se reconnaissent à leur réaction lorsqu’on attire leur attention sur les erreurs trouvées par le Validator. Ils sont immédiatement agacés. En revanche, les bons concepteurs expliquent calmement la cause des erreurs (parfois “nécessaires”) et sont à même de les justifier.

Erreur n° 9 : notre domaine a déjà été assigné !

Il est intéressant, tout particulièrement pour les PME, de se creuser les méninges pour trouver un nom de domaine et éventuellement de réserver des alternatives. Par exemple, une auto-école dénommée “Auto-école Dupont” pourrait ne pas réussir à se procurer le nom de domaine www.auto-école-dupont.ch. En revanche, le nom www-auto-école-genève.ch est bien plus intéressant en termes de référencement même s’il ne contient pas le nom du propriétaire !

Erreur n° 10 : les listes de 10 points sont complètes !

10 représente certes un chiffre rond, mais d’un point de vue mathématique, il est tout aussi arbitraire que 17, 8,25 ou Pi. Ne vous fiez donc à aucune liste que vous n’auriez pas créée vous-même !

 

Les considérations ci-dessus sont le résultat de ma propre expérience en tant que formateur et concepteur de site web au contact de nombreux clients. Cette liste est loin d’être exhaustive. Je pourrais aborder d’autres points, mais je déborderais le format de cet article.

Pour ceux qui n’ont rien appris de nouveau, je tiens à m’excuser, mais cela devait être dit !

Pour les autres, je suis ravi de vous avoir aidé !

Une chose encore : n’hésitez pas à compléter cette liste dans l’espace ci-dessous prévu pour les commentaires !


A propos de l'auteur

Alex Kereszturi

Alex Kereszturi est un concepteur de solutions web de la première heure, père de famille, pilote de trike et théologien amateur. Depuis l’âge de 15 ans, il développe des solutions pour internet et d’autres contextes. Cela fait plus de 20 ans qu’il est formateur chez Digicomp alors qu’il dirige une entreprise multinationale de trois collaborateurs et mène une vie de famille turbulente avec autant de filles.