40 ans d'interfaces et de sauvegarde

Joely Tafanalo se souvient de SCSI, des disquettes, d’ImageDrive et d’autres développements majeurs dans le domaine des interfaces et des supports de stockage.

Auteur Joely Tafanalo
Date 15.01.2018
Temps de lecture 3 Minutes

Je suis maintenant sur cette planète depuis deux petites vingtaines d’années. Je ne peux donc revenir que sur un peu plus de la moitié de ce temps en termes de changements dans la technologie. On parle souvent et bien volontiers des progrès dans les logiciels et la technologie.

Je me souviens tout particulièrement des nombreuses interfaces et autres supports de stockage qui ont permis au services de publishing de rester sur les rails.

Lors de mon premier emploi en 1997 directement après mon apprentissage, le quotidien était toujours rythmé par des rouleaux et matériaux pour films ainsi que des produits chimiques. Sur Mac, vous pouviez connecter plusieurs périphériques à la fois via une interface SCSI. C’était ce qu’on appelle une Daisy Chain. Seules les bandes magnétiques les plus chères permettaient de stocker jusqu’à 100 Go de données.

A cette époque le Floppy Disk, également appelée disquette 3½ pouces, tenait encore bon.

floppy disk

Cependant, en pratique de prépresse, nous avions de plus en plus recours au lecteur SuperDisk d’Imation.

superdisk

SuperDisk Drive (Source: Wikipedia: Miguel Durán)

Après tout, il avait une incroyable capacité de 120 Mo de stockage ?.

De nouvelles interfaces ont suivies avec toujours de plus grands volumes de stockage sur de nouveaux types supports

Apple a fait grand bruit avec l’arrivée de la connexion USB qui promettait un débit de données vertigineux et de plus petits supports de stockage. A l’instar de l’USB, les lecteurs internes et externes ZIP et JAZ de Iomega étaient assez rapides. Wow, vous pouviez maintenant sauvegarder et transmettre de 1 à 2 Go de données.

Mais dans le secteur de la vidéo, leurs vitesses de transfert ne suffisaient plus. Apple nous a donc comblé avec le développement d’un standard en devenir : le Firewire.

firewire

D’abord avec 400 puis 800 Mbit/s, la sauvegarde et l’enregistrement sont devenus alors bien plus amusants.

Même avec les débits d’aujourd’hui, beaucoup, me semble-t-il, perdent encore souvent patience. C’est pourquoi je ne cesse de m’étonner de ce qui se passe aujourd’hui, alors que c’était tout simplement inimaginable en 1997.

De nos jours, en 2018, l’USB 3.0 (USB-C) semble s’être bien établi avec son débit théorique de 500 Mo par seconde. Cela représente un débit environ 20 fois supérieur au Firewire. Alors soyons curieux de savoir ce que l’avenir nous réserve en ce qui concerne les interfaces et la mémoire pour les 40 prochaines années à venir.


A propos de l'auteur

Joely Tafanalo

Joely Tafanalo est designer ES en communication et interaction indépendant, typographe qualifié et producteur multimédia. En tant que formateur pour Creative Cloud, il agit auprès d’entreprises et de centres de formation. Depuis 2015, il est à la tête du pôle de formation « Publishing » chez Digicomp.